Il y a de ces retournements dont seule la politique est capable. Par quelle alchimie du verbe, Mme Tall pourrait-elle justifier son possible rapprochement avec Idrissa Seck, pour qui connait leur histoire commune au lendemain du 19 mars 2000 ? En vérité, toutes ces mises en scène profitent à Wade, car les Sénégalais, qui ne sont pas dupes, n’éliront pas en 2012 un candidat qui aura la « revanche personnelle » pour seul programme.
Depuis quelque temps, une certaine presse, comme par conditionnement psychologique de l’opinion, établit de possibles connexions entre l’ex-mairesse de Diourbel et I’ ancien « homme de confiance de Wade », en perspective de la présidentielle de 2012. Si ces informations venaient à se confirmer, il sera de notre devoir d’interroger l’Histoire pour savoir comment ces deux « dauphins autoproclamés » pourront-ils s’entendre. Des sources généralement bien informées rapportent que le conflit d’ambition entre Aminata Tall et Idrissa Seck est antérieur à l’Alternance. Il remonte du temps où le premier directeur de cabinet de Wade sous l’Alternance voulait « moderniser » le parti libéral en éloignant les hiérarques du Pds des instances dirigeantes.
Au lendemain du 19 mars 2 000 l’adversité entre les deux s’est exacerbée. Ainsi qu’en témoigne un titre du Nouvel Horizon, datant de 2002, qui présentait « Ndamal Kadior » comme un « Sérial Killer » ayant réussi à isoler de grandes personnalités comme Me Ousmane Ngom, Abdou Fall, Farba Senghor, Aminata Tall (justement), entre autres. On se rappelle que le retour de la « dame de fer » dans l’attelage gouvernemental coïncidait, en avril 2004, avec le départ du Premier ministre Idrissa Seck. Pas plus tard qu’en 2009, lors d’une sortie au vitriol contre le « Pape du Sopi », l’ex-secrétaire générale de la Présidence de la République avait déjà annoncé la couleur en demandant au maire de Thiès et à Macky Sall de la rejoindre dans le « maquis ». Tout le monde connait la suite de cette histoire sur laquelle nous ne reviendrons pas.
Par contre, ce qui importe de savoir, est que l’histoire du Parti démocratique sénégalais a été toujours jalonnée de ces défections-fidélités qui n’ont pas réussi à occulter l’essentiel. A savoir l’enjeu du « Sopi », dont Me Wade est porteur, en tant que base de satisfaction de la plateforme revendicative du Peuple sénégalais pendant plus de quarante ans. Le chef de l’Etat en 2012 ne sera pas jugé à l’aune de ces départs. Au contraire, ces défections permettront à l’opinion, comme en 2 000 et 2007, de distinguer ceux qui sont candidats pour changer le Sénégal de ceux qui le sont pour leur changement personnel. N’empêche, nous prions vivement pour que la raison regagne l’esprit des « égarés » qui ont, suprême paradoxe, enseigné, qu’ « en politique, il ne faut jamais s’éloigner de sa famille naturelle ». Thierno Ndiaye
« 50 Femmes sénégalaises leaders d’exception » vont être célébrées. Cette initiative émane d’Amy Sarr Fall, patronne d’Intelligences Magazine. Dans cet entretien, Mme Fall revient sur les critères de choix de ces 50 femmes, sur les défis et perspectives de cette campagne. Entretien.
Quelles sont les motivations qui vous ont conduit à lancer une telle initiative ?
AMY SARR FALL : La motivation est purement citoyenne. C’est de se dire qu’en tant que sénégalaises nous avons une certaine responsabilité. Vous allez dans les pays développés, ce sont les citoyens qui prennent en mains des questions sociales. Et lorsque nous sommes dans une démocratie participative, il ne faut pas s’attendre à ce que toutes les initiatives viennent d’en haut. E ce fait, nous avons le devoir de renseigner ceux qui ne savent pas et de partager ce que nous avons. ces femmes leaders d’exception, que nous avons choisi , ont fait montre d’humilité en acceptant de nous accompagner dans cette campagne qui vise à promouvoir l’énergie féminine a l’échelle nationale, plus particulièrement dans les régions de l’intérieur du Sénégal . C’est vraiment cet espoir de pouvoir conscientiser les femmes sur la nécessité de se rallier à une cause citoyenne, une cause nationale qui constitue le fondement de notre démarche. C’est le sentiment aussi en tant qu’organe de presse de montrer qu’au-delà de notre devoir d’’informer, nous avons un devoir de conscientiser.
Il a été sûrement difficile de choisir 50 femmes. Quels sont les critères qui ont prévalu ?
AMY SARR FALL : C’était un choix très difficile, je l’avoue. Mais c’était un choix possible. Nous en étions convaincus dès le début parce que nous avons des femmes certes connus Leaders mais il ya un aspect qu’on ignore un peu moins chez certaines plus que d’autres c’est qu’elles sont toujours partantes pour servir leur pays. C’est à ces femmes que je souhaite rendre hommage. C’était un choix difficile mais 50 constitue un chiffre symbolique. 50 représente notre cinquantenaire. 50 représente la parité. 50 représente le fait que les sénégalaises constituent plus de 50% de la population. C’était un vrai défi de prendre en compte toutes ces paramètres mais ‘’Al hamdoulillah’’ (grâce à Dieu, NDLR)) nous avons réussi parce que tout le monde a compris que ce n’est pas l’histoire d’un magazine mais l’histoire de tout un peuple.
Pourquoi le cancer a été choisi comme thème de cette campagne ?
AMY SARR FALL : Parce que chaque année il ya 4080 nouveaux cas de cancer au Sénégal qui affectent les femmes et l’incident devient vraiment inquiétant. Nous avons besoin de nous assurer que toutes ces femmes que nous allons rencontrer dans ces villages comprennent cette maladie. Le cancer nous prive de nos citoyennes, nous prive
Le Mouvement « Y’en a marre » a reporté à aujourd’hui, la conférence de presse qui devait se tenir hier, mercredi 30 mars. Le propriétaire du site qui devait abriter la rencontre, « a subi des pressions venant des autorités étatiques », selon les responsables du Mouvement Y’en a marre. «Ils nous ont appelés pour nous dire que la police va quadriller les lieux parce que les jeunes de Y EN A MARRE, en pourfendeurs du président Wade, se serviront de notre local pour brocarder le régime», disent-ils.
Une attitude vécue par le mouvement comme harcèlement ! « Il faut rappeler que depuis le début de ses activités, le mouvement Y EN A MARRE subit un harcèlement sournois. L’intimidation a commencé avec la gérante de la Librairie Athéna (où s’est tenue la conférence de presse de lancement de la première phase du plan d’action de mobilisation). Cette dernière, contre vents et marrées, avait résisté en accueillant la rencontre de lancement de l’opération Mille plaintes contre le gouvernement du Sénégal, le 2 mars 2011 ».
Et de poursuivre : « il est à rappeler aussi qu’au démarrage des concerts mobiles à Rufisque, la police avait interpelé les dirigeants du mouvement et confisqué leur matériel de sonorisation. Depuis, le 05 mars 2011, un refus catégorique est opposé quant à la restitution de ce matériel, qui se trouve être le gagne pain d’un honnête citoyen ». Les organisateurs ont constaté avec regret « ces pratiques antidémocratiques et liberticides.
A quoi joue la Police ? Qui se cache derrière elle ? Le mouvement Y EN A MARRE ne reculera pas », s’interrogent les responsables du Mouvement qui disent « prendre l’opinion nationale et internationale à témoin, et compte user de tous leurs droits pour démasquer le monstre encagoulé derrière la Police. » .
Au niveau de la population qui avait répondu massivement à l’appel du mouvement, tenu à la place de l’obélisque, « c’est inconcevable ce qui vient d’arriver. N’a-t-on plus le droit de s’exprimer dans ce pays ? Pourquoi de tels agissements venant de l’Etat pour des gens qui n’ont rien fait de mal ? Les organisateurs du mouvement ont le droit de sonner l’alerte quand le pays va mal et ils sont en train de remplir cette mission, puisse les Sénégalais souffrent dans leur corps et dans leur âme à cause des manquements du régime en place », a avancé Alassane Diarra.
L’intimidation passera t –il avec les initiateur dudit mouvement ? « Je ne pense pas. S’ils n’ont pas reculé le 19 mars, je ne vois pas pourquoi, ils le feraient maintenant. Ils sont déterminés dans leur choix. L’Etat l’a compris, mais ce n’est pas en interdisant une conférence de presse, qu’il va régler ce problème. », dira Moustapha Ndiaye. Et Samba Dieng d’ajouter : « il serait même plus judicieux pour le gouvernement de leur laisser tenir leur rencontre et après prendre les dispositions nécessaires s’il le faut ».
Rappelons que ces mesures ont été prises après la sortie d'un communiqué du mouvement soulignant qu'après « la phase I de son plan de mobilisation couronnée par l’organisation d’un Grand Rassemblement le 19 mars 2011 à la place de l’Obélisque, le mouvement «Y en a marre» prépare le lancement de la seconde étape de son action patriotique dont l’objectif est de remettre le citoyen au centre de la République, et à faire face aux difficultés de l’heure (Délestage, cherté de la vie, injustice sociale…). Le plan «DAAS FANANAL», traduisant « se prémunir », sera présenté à la presse nationale et internationale »
LERAL.NET - En prélude au congrès de leur parti qui doit se tenir ce samedi 26 mars, les femmes de l’Afp ont organisé ce vendredi leur deuxième conférence nationale au Cices. Moment choisi par le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès pour annoncer ses retrouvailles avec Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste.
Par la rédaction De leral.net
Moustapha Niasse qui présidait la deuxième conférence nationale du Mouvement des femmes de l’Espoir et du Progrès a mis la salle qui accueillait l’évènement sens dessus sens dessous quand il a prononcé ces mots : « Le Parti socialiste et l’Afp se sont retrouvés. Nous nous sommes retrouvés dans la sincérité, dans la solidarité et dans l’amour que nous avons pour notre pays. J’ai rendu visite à Ousmane Tanor Dieng, il en a fait de même. Ousmane Tanor Dieng a retrouvé son grand-frere Moustapha Niasse et Moustapha Niasse a retrouvé son petit-frère Ousmane Tanor Dieng ». Des retrouvailles qui, selon Moustapha Niasse n'ont été possibles que grâce à la bonne foi des uns et des autres mais aussi parce que les leaders de Benno Siggil Senegaal ont pris leur bâton de pèlerin pour recoller les morceaux. Un message qui vient mettre un terme à des un différend entre qui était un secret de polichinelle et coupe l’herbe sous le pied de ceux qui œuvraient pour les éloigner.
L’émotion était visible sur les visages des militants de l’Afp et des représentants des partis de l’Opposition après la prononciation de ces mots qui ont du coup interrompu le speech du leader de l’Afp. Aida Sow Diawara du Parti socialiste s’extirpe de son siège et retrouve Niasse sur le podium et le prend dans ses bras. Les autres femmes des partis de Benno la rejoignent. Les animateurs et autres batteurs de tam-tam s’y mettent et le Cices résonne sous l’unité du Benno. Comme si l’adresse de Niasse était une délivrance.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès a promis aux femmes de son parti d’appliquer la parité dans les instances de l’Afp dès ce samedi. Une promesse qui a été accueillie dans l'effervescence par Mata Sy Diallo et compagnie.
A quand la lumière sur la RDIA (Redevance de Développement des Infrastructures aéroportuaires) ? Voilà une source de recettes quasi intarissables pour le fils Wade qui est à la base de ce montage tortueux qui fait supporter aux passagers au départ et à l’arrivée des aéroports sénégalais une taxe destinée à rembourser les dettes contractées pour la construction de cet aéroport qui n’était pas une priorité du Sénégal. Outre les effets dévastateurs sur le plan touristique de l’enchérissement de la destination Sénégal dénoncés par tous les professionnels du secteur (à cette RDIA s'ajoute la TVA et la taxe passagers prélevée sur chaque billet qui est passée de 22 euros en 2005 à 65 euros en 2009), la gestion de cette taxe collectée sur une durée quasi indéterminée est symptomatique de la main basse des plus hautes autorités de ce pays sur les ressources et les opportunités publiques sans aucune transparence ou contrôle par le Parlement, les ONG ou les populations.
Il faut savoir en effet que cette taxe continuera d’être prélevée tant que les dettes contractées par Karim Wade, Ministre de la terre, du ciel et de l’énergie, ne seront pas intégralement remboursées. L’article 7 du décret n° 2005-138 du 28 février 2005 portant création de ce gouffre financier dispose en effet que « La RDIA est collectée pour une période courant du 1er avril 2005 jusqu’au complet remboursement par la société visée à l’article 5 du présent décret (ABID SA NDLR) de l’ensemble de la dette financière contractée par cette dernière dans le cadre du financement de la construction et du développement du nouvel Aéroport international de Ndiass ».
D’un coût estimé au départ de 230 milliards l’aéroport de Ndiass se révèle être en réalité un gouffre à milliards, preuve à coup sûr d’un mauvais montage financier et d’une mauvaise gestion de ce projet dont se gargarisent pourtant les Wade puisque le dernier montant avancé par les responsables de AIBD SA est de 300 milliards F CFA (soit 430 millions d’euros) (cf. Modou Khaya Directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne dans Walfadjri 23/07/2010).
Depuis quelques années, la fête de l’Indépendance s’organisait dans les allées du boulevard de la République. La donne a changé cette année. C’est la Place de l’Indépendance qui va abriter la célébration du 51e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, en présence du chef de l’Etat. L’annonce a été faite, hier, par le commandant Adama Diop, le chef de la média-stratégique qui animait, avec certains frères d’armes, un point de presse en prélude à la fête du 4 avril. En plus du changement de lieu de célébration, d’autres innovations sont opérées. En lieu et place du défilé organisé chaque année, c’est une cérémonie de prise d’armes qui sera organisée suivie d’une remise de décorations. En plus de cela, les Sénégalais n’auront pas, cette année, droit à un défilé motorisé, ni civil. Selon le commandant Adama Diop, telle est la volonté exprimée par le chef de l’Etat pour la célébration de ce 51e anniversaire. Mais, cette prise d’armes ne commencera qu’après l’arrivée du chef de l’Etat qui, après une revue des troupes va procéder à la remise des décorations en présence du drapeau de la Gendarmerie. Selon le commandant Diop, la deuxième étape des remises de décorations aura lieu au Cercle Mess des officiers. En fait le défilé sera animé par la musique principale des Forces armées. La part belle à la Télévision nationale Et pour une meilleure couverture médiatique de cet évènement national, la questi
L’Alliance Pour la République (Apr) et le Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) ont décidé de nouer un partenariat en direction de l’élection présidentielle de 2012. D’ailleurs, les délégations des deux formations politiques se sont rencontrées, hier, au siège de l’Apr pour analyser la situation politique nationale.
S’agit-il du Bennoo dans le Bennoo dans le partenariat Apr/Pit ? En tous les cas, ça y ressemble. Et pour cause, une délégation de l’Alliance Pour la République (Apr) conduite par le Président Macky Sall et une délégation du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) conduite par le Professeur Maguette Thiam, Secrétaire Général, se sont rencontrées, au siège de l’Apr, dans le cadre d’un échange politique qui a conduit à la signature d’un partenariat entre les deux partis politiques. Macky Sall et Maguette Thiam ont décidé de cheminer ensemble en direction de l’élection présidentielle de 2012. Mais, pour l’heure, les deux chefs de partis n’ont pas clarifié leurs intentions. Après le siège de l’Apr, Maguette Thiam recevra ultérieurement son «homologue» dans les locaux de son parti pour consolider le partenariat. «Les deux délégations se sont accordées sur la construction d’un solide partenariat politique entre le Pit et l’Apr, dont les lignes de forces seront détaillées au cours de la prochaine rencontre entre les deux Partis, prévue ultérieurement au Siège du Pit», lit-on dans le communiqué signé par Macky Sall et Maguette Thiam, respectivement chefs des partis de l’Apr et du Pit. Après avoir égrené les maux dont souffre le pays, Macky Sall et Maguette ont fait appelle à la consolidation de l’unité de Bennoo. «Face à ces dérives du pouvoir, qui s’aggravent de jour en jour, doublées de son entêtement à vouloir se représenter en 2012, en violation de la constitution, la consolidation de Bennoo Siggil Senegaal s’avère de plus en plus nécessaire et large. Cette consolidation est une urgence nationale au regard des tentatives d’Abdoulaye Wade de continuer à vouloir s’installer au pouvoir, voire à opérer une machination visant une dévolution monarchique du pouvoir», ont invité les deux leaders politiques. Aussi, selon les deux mentors, «aujourd’hui, plus que jamais, Bennoo doit renforcer son unité, pour s’opposer au redécoupage territorial en cours, faussement administratif mais purement électoraliste, pour gérer les urgences démocratiques sociales et politiques». Les deux délégations ont retenu la nécessité d’élaborer, conjointement, un Plan d’Action sur les questions politiques et démocratiques centrales, que leurs partis soumettront à leurs partenaires du Bennoo Siggil Senegaal et de « Clarté NA LEER ». Ce plan comprend la possibilité d’initiatives communes à entreprendre pour renforcer leur action.
Les jeunes du RSD/TDS ne veulent pas du tout voir le Président de la République du Sénégal en Casamance. Ils l’ont déclaré persona non gratta de cette partie Sud du pays. Le porte parole de ces jeunes, Mamadou Lamine Badji a expliqué sur les ondes de la Rfm qu’ «Abdoulaye Wade avait promis aux casamançais 100 jours pour régler la crise casamançaise sachant que c’est une crise qui nous tient vraiment à cœur. Parce que cette paix là, nous la voulons. On ne peut pas venir regarder des parents ahuris, vivants la douleur dans leur chair et leur dire écoutez votez pour moi et dans 100 jours je vous règle le problème et qu’on constate qu’au lieu de 100 jours on est à 11 ans. 11 ans sans qu’il ne fasse l’effort de régler ce problème là» a-t-il confié. Et d’ajouter: «c’est pour cela que nous croyons qu’il ne respecte pas les Casamançais. Et pour cela nous n’accepterons plus jamais qu’Abdoulaye Wade viennent à Ziguinchor pour des raisons électoralistes». Ce n’est pas en Casamance, dit-il, qu’il va acheter les consciences, ce n’est pas en Casamance qu’il va venir déverser son argent». Mr Badji de faire comprendre que: «si Me Wade a de l’argent, il n’a qu’à le déverser dans l’investissement. Nous avons besoin de réalisations, d’infrastructures et pour cela nous sommes soudés, uniques comme un seul homme».
Les jeunes partisans de Robert Sagna qui étaient en conférence de souligner: «depuis la Campagne électorale des élections passées, il n’est jamais revenu en Casamance, si pour des raisons électoralistes, il s’entêtait, malgré que la constitution le lui ait interdit, de se présenter comme candidat et de vouloir battre campagne ici, il nous trouvera sur le chemin» a assuré le porte parole de ces jeunes.
Mamadou Lamine Badji a laissé entendre que «son avion n’atterrira pas. Nous serons à l’aéroport, nous allons nous coucher sur la piste et s’il veut nous sacrifier que l’avions atterrisse sur nous».
La journée du samedi 19 mars 2011 a été marquée une série de manifestation de l'opposition sénégalaise à travers la grandes artères de la capitale (Dakar) mais aussi dans les régions et à l'étranger.
D'un côté, le gouvernement du Président Abdoulaye Wade fêtait l'accession au pouvoir du 19 mars 2000 qui marquait l'alternance au régime de son prédédesseur socialiste Abdou Diouf, et de l'autre une population qui fait le bilan de cette alternance, tout en réclamant un changement du régime en place, le parti démocratique sénégalais.
En France où nous avons assisté à cette manifestation afin de vous rendre compte du déroulement, une banderolle nous a accueilli vers 15h00 (heure de Paris, GMT+1) avec le slogan "WADE DÉGAGE, le peuple sénégalais en a marre". Slogan repris tout au long de la marche par les centaines de manifestants ayant fait le déplacement.
La marche, autorisée par la préfecture de police de Paris a démarré dans le 18ème arrondissement sur l'Avenue Barbès en direction de la place de République dans le 10ème arrondissement de Paris.
Une banderolle large d'environs 5 mètres et deux micros ouverts sur une sonorisation mal réglée mais qui avait le mérite de laisser percevoir clairement le message des participants qui scandaient "Wade Dégage, le peuple en a marre". Devant des passants "français" vaccinés aux révoltes dans le Maghreb relayés sans cesse par les médias occidentaux, la foule continuait son ascension vers le 10 arrondissement: un parcours de 2,5 kilomètres.
La manifestation était encadrée par la police nationale française et canalisée par un dispositif de sécurité de l'alliance politique "Bennoo Siggil Senegal", une coalition de l'opposition. Aucun incident à signaler jusqu'au point de rencontre à la dite Place de la République où parmi les quelques centaines de manifestants nous avons pu apercevoir Souleymane Jules Diop, journaliste-chroniqueur sénégalais vivant (en exil) à Montréal (Canada).
Célèbre pour son émission hebdomadaire "Degg-Dëg" du mardi à 15h00 GMT, Souleymane Jules Diop est écouté par des millions de sénégalais à travers le monde et est très sollicité par les partis politiques de l'opposition grâce à (ou à cause de) ses prises de positions sans réserve à l'encontre du Président Abdoulaye Wade et de sa famille, notamment la nomination de Karim Wade, fils du président de la république en tant que ministre dans le gouvernement.
Nous nous sommes intéressés au contenu de la déclaration de Souleymane Jules Diop lors de cette manifestation du samedi 19 mars 2011 sur la Place de la République: le récit en vidéo.
État des lieux.
En traduisant la pensée des manifestants qui, au-delà des frontières du Sénégal se sont mobilisés avec détermination, nous pouvons retenir que l'essentiel de leur appel n'est autre que la voie démocratique de l'expression de la nation qui se symbolise par le vote.
Cette manifestation pacifique n'a clairement rien de similaire à ce qui se passe dans le Maghreb. Nous avons compris que la réclamation a surtout porté sur la nécessité de tous les sénégalais, principalement ceux qui se trouvent à l'étranger de disposer de tous les moyens nécessaires et adéquats pour exprimer leur voix par le vote.
Nous avons compris, aussi, que la cause fondamentale revendiquée lors de cette marche est de faire respecter au président de la république le droit inaliénable du citoyen qui est de pouvoir voter.
Nous avons suivi le discours télévisé du président Abdoulaye Wade dans la soirée du 19 mars 2011 qui, sur le ton de l'humour, invitait les candidats de l'opposition à ne pas gaspiller leur argent de la campagne présidentielle, tellement l'affaire était déjà pliée: il a insinué qu'il sera de nouveau le président élu au soir du 26 février 2012.
Une opposition qualifiée de fantaisiste et un président de la république qui s'y revoit de manière inéluctable pensant pouvoir écraser ses adversaires sans peine.
Et le peuple sénégalais dans tout cela ... ?
Voilà 2 scénarii les plus ignobles pour les citoyens que nous sommes: une opposition armée de faiblards et un gouvernement jugé incapable et qui ne donne aucune alternative à la bonne conduite des affaires de notre pays. Une opposition qui, à 11 mois des élections présidentielles, brandit l'arme d'une triche orchestrée par les partisans de la majorité gouvernementale alors que depuis 2007 cela devait être la bataille sans relâche d'une opposition qui a été témoin du travail du régime actuel du président Abdoulaye Wade durant 7 ans : de 2000 à 2007.
Depuis 2007, tout parti politique sérieux, qui se respecte, qui respecte ses militants et qui a une ambition pour le pouvoir dans le but de satisfaire les exigences des populations, se serait soucier d'assurer ce point crucial qui est de veiller à ce que les citoyens aient les moyens de s'exprimer par le vote et donc la possibilité de changer démocratiquement un régime jugé défaillant dans ses fonctions à la tête de l'état sénégalais.
Sénévote® se pose comme un outil de réflexion et un défenseur des intérêts des populations sénégalaises où qu'elles se trouvent, et souligne une organisation médiocre des partis politiques de l'opposition qui n'ont pas su gérer les priorités pour faire réellement changer les choses. Nous pensons surtout à tous ces sénégalais manipulés de part et d'autre par l'opposition d'un côté et le gouvernement de l'autre. Ces sénégalais à qui, aucun choix n'est donné et qui en arrive à se résigner sur son sort pitoyable qui est celui du désespoir. Aucune alternative crédible au gouvernement du président Abdoulaye Wade qui, lui même est en face d'un mécontentement sans précédent des populations sénégalaises: sur l'énergie, sur l'économie, sur les soins de santé, sur les transports, sur la gestion de la crise en Casamance et bien d'autres questions primordiales.
Le peuple sénégalais doit avoir un panel de choix: Celui de reconduire le président Abdoulaye Wade sur des conditions claires ou Celui d'élire le futur président de la république parmi les candidats jugés plus que sérieux de l'opposition mais en aucun cas le peuple Sénégalais ne doit être mis en face de l'objectif: TOUT SAUF WADE. Ce serait un crime contre les populations sénégalaises de proposer une telle médiocre alternative.
Sénévote® condamne fermement la position fataliste et irresponsable du "TOUT SAUF WADE" et n'importe qui à la place.
Le Carton Jaune.
Nous, citoyens sénégalais, devont faire le bon choix d'élire celui pour qui nous avons une conviction sans faille. Celui qui portera , dans la cohésion, la nation toute entière à faire face à ses difficultés, celui qui offrira une éducation d'excellence aux enfants sénégalais, celui qui fera de l'accès aux soins de santé une réalité accessible à tous les sénégalais et non plus un rêve, celui qui apportera la paix en Casamance, celui qui protègera nos frontières contre l'infiltration d'armes de guerres qui tuent nos compatriotes, celui qui éradiquera la corruption en privilégiant la méritocratie, celui qui fera se sentir en sécurité tout citoyen sénégalais dans son pays et aussi à l'étranger, celui qui fera du pouvoir d'achat des ménages une réelle préoccupation nationale, celui qui fera du paysan un homme fier de produire pour ses concitoyens et non plus à l'exportation, celui qui fera du soleil qui brille sur le sol sénégalais un moyen de résoudre les problématiques liées à la fourniture d'énergie aux ménages, aux hopitaux, aux bureaux et dans l'ensemble du territoire.
Nous devons avoir le choix et être en mesure de faire le bon.
Nous disons NON au "tout sauf Wade".
Nous réclamons solennellement une opposition sérieuse et compétente capable de challenger le régime en place et capable de faire espérer aux populations sénégalaises un Avenir Meilleur.
Nous attendons de toute l'opposition, qu'elle capitalise sur ces onze mois pour redresser la pente et montrer que le Sénégal dispose de personnes, autre que le président Abdoulaye Wade et son gouvernement, capables de mener correctement les affaires de notre pays. Et qu'on arrête de nous servir la même sauce à chaque élection. Cette échéance est celle de la dernière chance, ne passez pas à côté de l'Histoire.
Le Ras-Le-Bol : La société Sénégalaise est de plus en plus confrontée à un manque chronique de distribution en électricité. Des entreprises peinent à fonctionner correctement durant la journée pour respecter les engagements contractuels vis-à-vis de leurs clients, et le soir, des familles entières sont plongées dans le noir.
Entre coups de gueule des populations d'un côté et déclarations du gouvernement dans les médias de l'autre, la question de l'électricité est devenue incontournable au Sénégal. Des manifestations sont à noter dans plusieurs villes, suivies par des arrestations pour trouble à l'ordre publique…
Le ministre de l'énergie nous a appris lors d'une récente interview télévisée que des investissements n'ont pas été faits à bon escient et que certains audits ont révélé un dysfonctionnement grave dans les plans d'action élaborés par les dirigeants de la Sénélec.
En vérité, ce qui préoccupe les sénégalais n'est pas de savoir combien de milliards ont été investisou comment le processus a été mené par les dirigeants de l'entreprise et les représentants de l'État du Sénégal.
Gestion De La Relation Clients : Le consommateur sénégalais attend simplement que le service payé soit honoré.
Si le Sénégal n'a pas les moyens de subvenir aux besoins des populations en électricité, alors la population doit être informée par les plus hautes institutions de l'État et les moyens de communication publiques doivent être utilisés à cet effet: télévision, radio et pas seulement internet. Il faut que l'État privilégie les journaux car s'il n'y a pas d'électricité, il sera difficile de prendre l'information sur le planning des délestages.
Sénévote propose que tous les services publiques de communication soient utilisés pour prèvenir les consommateurs; il faut mettre en place une cartographie des villes et quartiers qui subiront des coupures: * liste exhaustive des villes * plages horaires pendant lesquelles la distribution ne se fera pas ou sera fortement affectée * raisons pour lesquelles la distribution ne sera pas correctement
Ceci doit être fait au même titre que les prévisions météorologiques afin que les consommateurs puissent prendre leur disposition: * ne pas faire beaucoup de courses pour éviter que les produits frais ne subissent pas trop d'écarts de température * veiller à éteindre les appreils électriques pour limiter les risques dégradation des matériels électroménagers et les risques d'incendie * pour les entreprises, anticiper les incidents sur leurs activités
Ces préconisations ne vont pas révolutionner le quotidien des Sénégalais mais le gouvernement doit comprendre qu'il est impératif d'informer la population tout en veillant à ce qu'elle leur soit bien parvenue. C'est le minimum de considération pour les gens qui règlent leurs factures et cela s'appelle de la Transparence.
Pourquoi Vivre Au Dessus De Ses Moyens ? Sénévote pose la question des solutions alternatives à l'électricité traditionnelle. De plus en plus de consommateurs se sont équipés de groupe électrogène dans le but de pallier au manque d'électricité. En revanche, le voisinage subit le bruit assourdissant de ces machines, sans parler des gaz polluants que dégagent leurs moteurs.
Cela pose naturellement la question de l'énergie solaire.
Comment dans un pays comme le Sénégal où le soleil est présent toute l'année, les investissements ne sont pas tournés vers l'énergie solaire ? En plus de ses nombreux avantages écologiques et économiques, ainsi qu'à sa fiabilité vérifiée, l'énergie photovoltaïque s'affirme une source majeure d'électricité pour les années à venir.